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[CLAUDINE]

[color=darkblue]voici l'article de var matin aujourd'hui

Prothèses mammaires PIP : « Le risque de cancer n'est pas démontré ».Publié le samedi 16 avril 2011 à 07H18
Selon l'Afssaps, les dégâts des prothèses seynoises se limiteraient à « un pouvoir irritant du gel PIP ».

Dominique Leriche
On en sait un peu plus sur le degré de toxicité du gel de silicone non conforme, utilisé pour le remplissage des prothèses mammaires PIP, fabriquées jusqu'en mars 2010 à La Seyne-sur-Mer.

L'Afssaps (1) vient de publier les conclusions d'ultimes tests réalisés ces derniers mois sur des souris : « Les résultats ne montrent pas d'effet génotoxique du gel PIP. » Autrement dit, le risque de mutation cancéreuse n'a pas été détecté.

Les dégâts possibles du gel se limiteraient donc à « un pouvoir irritant du gel PIP », sachant que les taux de rupture et de suintement des prothèses sont anormalement élevés.

« Ravages physiques et psychologiques »

Ainsi, au chapitre des conséquences possibles sur la santé, l'Afssaps évoque simplement des « douleurs et/ou inflammations [provoquées par] une accumulation de gel dans les ganglions axillaires (dans les aisselles, Ndlr) ». Et affine ses recommandations : échographie tous les six mois ciblant les seins et, désormais, lesdits ganglions. « Je veux bien que le produit soit inoffensif, ironise Jean-Claude Guidicelli, avocat de porteuses de prothèses PIP, mais les pièces de mes clientes démontrent que ce seul produit a été la cause de ravages physiques et psychologiques. »

« Il ne faut pas se satisfaire de ce seul son de cloche. Je solliciterai le moment venu de véritables experts judiciaires indépendants. »

Le calendrier judiciaire a du retard

Sur le plan judiciaire justement, le calendrier prend du retard à cause du nombre important de plaignantes, de l'ordre du millier. Les juges d'instruction n'ont toujours pas été désignés dans le volet « blessures involontaires », qui nécessitera sans doute des expertises. Le volet « tromperie et escroquerie », entre les mains du parquet de Marseille, pourrait donner lieu quant à lui à un premier procès cet hiver.

emarmottans @varmatin.com

1. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

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Eric Marmottans
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[Joëlle]

[chantal]

Il faudrait demander une contre expertise! Facile de nous dire qu'il n'ya pas de risque, alors que toute femme atteinte de siliconomes, est appeléé à consulter un plasticien oncologue, seul professionnel de santé à opérer les chaines ganglionnaires?

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