Dr Pierre NAHON
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Wind
Joëlle
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Dr Pierre NAHON
Une interview qui va plaire à WIND !
http://www.itele.fr/emissions/chronique/les-invites-du-week-end/video/20713
http://www.itele.fr/emissions/chronique/les-invites-du-week-end/video/20713
Re: Dr Pierre NAHON
Ce n'est pas à moi que devrait plaire cette interview... mais à vous !!
un lobbying avocats, syndicats de chir, assurances de PIP , assurances des chirurgiens, ordre des médecins,... a tout fait pour éviter qu'une responsabilité autre que PIP et l'état ne soit montrée du doigt.
Toutes vos associations de défense sont tombées dans le panneau, aidées en cela par la position de leurs avocats.
Les buts sont clairs, il y en a deux : éviter de mettre la main au porte-monnaie (augmentations des primes), garder l'image intacte des corporations impliquées.
Pourtant et on vous l'a souvent rabaché, seules les assurances sont solvables !! en particulier celles des chirurgiens qui paient des primes annuelles fort chères pour cela !!
Même vos avocats ne veulent pas en entendre parler. Rappelez-vous la position des bling bling....
Si la justice civile ne veut pas vous entendre sachez qu'il existe une justice ordinale que est dans l'OBLIGATION de vous écouter. Et qui pour le moment fait profil bas et surtout ne veut pas se mouiller !!
A la place de vos associations de défense, je demanderais à chacune d'entre vous d'envoyer une lettre recommandée à l'ordre des médecins départemental de votre coin où vous expliquez votre cas et vous exigez à votre chirurgien de déposer le sinistre qui vous concerne à son assurance de responsabilité civile. Vous déposez plainte donc à l'ODM départemental.
L'ordre des médecins est dans l'obligation de vous répondre. et si aucune transaction n'est possible soit par courrier soit après vous avoir ecouter en réunion de conciliation vous pouvez :
- Refuser la conciliation si elle ne vous est pas favorable, si le médecin ne veut pas faire appel a son assurance.
Danc ce cas l'affaire est directement portée en chambre disciplinaire de première instance de votre région. Vous précisez que vous y ferez appel si ODM departemental ne fait rien. Là vous pouver faire intervenir votre avocat et le chirurgien devra être obligatoirement present pour justifier la non prise en compte de son assurance.
La première instance a des pouvoirs disciplinaires !!! jusqu'à la radiation ne l'oubliez pas.
S'il y a masse, l'ODM devra se plier à vos exigences. De plus il y a aujourd'hui suffisamment de voix qui s'élèvent comme Nahon ici ou d'articles comme dans le quotidien du médecin pour que les chir prennent leurs responsabilités.
La justice ordinale peut se traiter en parallèle de la justice civile dans la mesure où la demande est différente. Ici il s'agit d'une action visant à faire déposer le sinistre par les chir à leurs assurances.
Si vraiment la responsabilité des chir n'est pas avérée, ce n'est pas à priori que cela doit se faire. Mais cas par cas après étude du dossier patient/chir/assurance et cela doit ce faire par acte de justice. Seule la juridiction ordinale peut l'imposer aux chir.
un lobbying avocats, syndicats de chir, assurances de PIP , assurances des chirurgiens, ordre des médecins,... a tout fait pour éviter qu'une responsabilité autre que PIP et l'état ne soit montrée du doigt.
Toutes vos associations de défense sont tombées dans le panneau, aidées en cela par la position de leurs avocats.
Les buts sont clairs, il y en a deux : éviter de mettre la main au porte-monnaie (augmentations des primes), garder l'image intacte des corporations impliquées.
Pourtant et on vous l'a souvent rabaché, seules les assurances sont solvables !! en particulier celles des chirurgiens qui paient des primes annuelles fort chères pour cela !!
Même vos avocats ne veulent pas en entendre parler. Rappelez-vous la position des bling bling....
Si la justice civile ne veut pas vous entendre sachez qu'il existe une justice ordinale que est dans l'OBLIGATION de vous écouter. Et qui pour le moment fait profil bas et surtout ne veut pas se mouiller !!
A la place de vos associations de défense, je demanderais à chacune d'entre vous d'envoyer une lettre recommandée à l'ordre des médecins départemental de votre coin où vous expliquez votre cas et vous exigez à votre chirurgien de déposer le sinistre qui vous concerne à son assurance de responsabilité civile. Vous déposez plainte donc à l'ODM départemental.
L'ordre des médecins est dans l'obligation de vous répondre. et si aucune transaction n'est possible soit par courrier soit après vous avoir ecouter en réunion de conciliation vous pouvez :
- Refuser la conciliation si elle ne vous est pas favorable, si le médecin ne veut pas faire appel a son assurance.
Danc ce cas l'affaire est directement portée en chambre disciplinaire de première instance de votre région. Vous précisez que vous y ferez appel si ODM departemental ne fait rien. Là vous pouver faire intervenir votre avocat et le chirurgien devra être obligatoirement present pour justifier la non prise en compte de son assurance.
La première instance a des pouvoirs disciplinaires !!! jusqu'à la radiation ne l'oubliez pas.
S'il y a masse, l'ODM devra se plier à vos exigences. De plus il y a aujourd'hui suffisamment de voix qui s'élèvent comme Nahon ici ou d'articles comme dans le quotidien du médecin pour que les chir prennent leurs responsabilités.
La justice ordinale peut se traiter en parallèle de la justice civile dans la mesure où la demande est différente. Ici il s'agit d'une action visant à faire déposer le sinistre par les chir à leurs assurances.
Si vraiment la responsabilité des chir n'est pas avérée, ce n'est pas à priori que cela doit se faire. Mais cas par cas après étude du dossier patient/chir/assurance et cela doit ce faire par acte de justice. Seule la juridiction ordinale peut l'imposer aux chir.
Re: Dr Pierre NAHON
Un reportage qui fait froid dans le dos en tout cas…..si ce que ce chirurgien avance est vrai
…..
Faut-il remercié M. Pierre MAHON pour ces informations ?
Il commente cette affaire avec des propos des moins rassurants,...trouvant les recommandations de l’AFSSAPS, sur la conduite à tenir, à savoir l’explantation des PIP, incohérente.
Ce chirurgien explique, que d’explanter les prothèses PIP ne suffit pas, s’il y a un risque,
(risque de cancer), il se situe dans l’enveloppe péri prothétique.
Dixit : les cancers détectés à ce jour l’on été dans cette enveloppe.
Cela signifie qu’il ne faut pas se contenter d’explanter les prothèses mais également, retirer l’enveloppe péri prothétique.
Les autorités sanitaires seraient restées vagues sur ces risques
Les spécialistes en cancérologie n’ont pas été consultés
L’AFSSAPS à été formelle, le gel ne présente aucun effet génotoxique…..
Alors …..info ou intox ????
Qui croire
Si ce qu’il dit est vrai, on n’est pas dans la caca……..
Toujours est-il, qu’en ce qui concerne la responsabilité des chirurgiens, il est bien clair la dessus !!!!!
M. MAHON n’a jamais utilisé ses prothèses, jugeant la qualité insuffisante à son goût.
Les chirurgiens sont des professionnels,
ils ont choisis les PIP, ils ont l’obligation en tant que tels, de s’assurer de la bonne qualité des produits qu’ils utilisent.
Ils ne se sont pas aperçu de la mauvaise qualité des prothèses, ou tout simplement ils n’y on pas prêter attention, ou pour mille autres raisons
….c’est un fait, mais qu’ils assument
leur responsabilité !!!!
C’est à eux qu’incombent de se retourner contre le fournisseur pour leur avoir vendu des prothèses défectueuses.
Depuis le début de cette affaire, tous se retranchent derrière des explications en bois.
Et nous, nous sommes toujours dans le flou le plus complet
….

Faut-il remercié M. Pierre MAHON pour ces informations ?

Il commente cette affaire avec des propos des moins rassurants,...trouvant les recommandations de l’AFSSAPS, sur la conduite à tenir, à savoir l’explantation des PIP, incohérente.

Ce chirurgien explique, que d’explanter les prothèses PIP ne suffit pas, s’il y a un risque,
(risque de cancer), il se situe dans l’enveloppe péri prothétique.

Dixit : les cancers détectés à ce jour l’on été dans cette enveloppe.
Cela signifie qu’il ne faut pas se contenter d’explanter les prothèses mais également, retirer l’enveloppe péri prothétique.


Les autorités sanitaires seraient restées vagues sur ces risques



Les spécialistes en cancérologie n’ont pas été consultés


L’AFSSAPS à été formelle, le gel ne présente aucun effet génotoxique…..
Alors …..info ou intox ????

Qui croire

Si ce qu’il dit est vrai, on n’est pas dans la caca……..

Toujours est-il, qu’en ce qui concerne la responsabilité des chirurgiens, il est bien clair la dessus !!!!!

M. MAHON n’a jamais utilisé ses prothèses, jugeant la qualité insuffisante à son goût.
Les chirurgiens sont des professionnels,

Ils ne se sont pas aperçu de la mauvaise qualité des prothèses, ou tout simplement ils n’y on pas prêter attention, ou pour mille autres raisons


C’est à eux qu’incombent de se retourner contre le fournisseur pour leur avoir vendu des prothèses défectueuses.
Depuis le début de cette affaire, tous se retranchent derrière des explications en bois.
Et nous, nous sommes toujours dans le flou le plus complet

coccinelle- Messages : 1287
Date d'inscription : 19/09/2010
Age : 67
Localisation : MARSEILLE
Re: Dr Pierre NAHON
Nos posts se sont croisés WIind

coccinelle- Messages : 1287
Date d'inscription : 19/09/2010
Age : 67
Localisation : MARSEILLE
Re: Dr Pierre NAHON
il est clair qu'un curetage de la zone permettra d'eliminer toutes traces ou molècules de produits exogènes.
Re: Dr Pierre NAHON
Peut être , ils n'en parlent pas, et que ce sont des protocoles médicaux qui sont fait systhématiquement avec l'explantation ?
Ils nettoyent, ils curent , qu'inporte le terme employé, mais ils font quand même ce qu'il faut .....alors merde!!!!!
Joêlle
, je crois que là tu vas avoir du boulot....
Quand est ce que vous devez avec Emma revoir le comité de suivi ?
C'est peut être une question à poser et citer les propos relatés par ce chir Pierre MAHON, voir ce qu'ils répondent à ça.
Après l'annonce de la composition du gel, v'la maintenant se poser la question si il fallait curer , gratter, nettoyer , etc.....et surtout savoir si cela était fait....
Je rage contre MAS....mais les chirs ne sont pas en reste
Ils nettoyent, ils curent , qu'inporte le terme employé, mais ils font quand même ce qu'il faut .....alors merde!!!!!
Joêlle

Quand est ce que vous devez avec Emma revoir le comité de suivi ?
C'est peut être une question à poser et citer les propos relatés par ce chir Pierre MAHON, voir ce qu'ils répondent à ça.
Après l'annonce de la composition du gel, v'la maintenant se poser la question si il fallait curer , gratter, nettoyer , etc.....et surtout savoir si cela était fait....
Je rage contre MAS....mais les chirs ne sont pas en reste

coccinelle- Messages : 1287
Date d'inscription : 19/09/2010
Age : 67
Localisation : MARSEILLE
Re: Dr Pierre NAHON
Il n'y a pas plus de cancer chez les proteuses PIP que chez l'ensemble de la population féminine.
Je crois que ce que voulait mettre en évidence Nahon, c'est la responsabilité du medecin dans tous ses actes : pose, depose, repose.
Et la responsabilité de ses choix et de ses decisions dans tous les aspects du problème, du choix des PIP à la repose qu'il devrait assumer.
Car en vous faisant payer une mammoplastie, le médecin assume toutes les conséquences de son acte, je vous donnerai un exemple en forum privé des responsabilités des médecins même lorsqu'il ne sont pas responsables et la façon dont l'ordre les sanctionne.
Pour info Nahon dit aussi souvent des betises. En particulier sa croisade contre la médecine esthétique où ses raisonnements sont à la limite de la diffamation.
Quelquefois il ferait mieux de balayer devant sa porte. Mais pour une fois, il parle pour ne pas rien dire....
Je crois que ce que voulait mettre en évidence Nahon, c'est la responsabilité du medecin dans tous ses actes : pose, depose, repose.
Et la responsabilité de ses choix et de ses decisions dans tous les aspects du problème, du choix des PIP à la repose qu'il devrait assumer.
Car en vous faisant payer une mammoplastie, le médecin assume toutes les conséquences de son acte, je vous donnerai un exemple en forum privé des responsabilités des médecins même lorsqu'il ne sont pas responsables et la façon dont l'ordre les sanctionne.
Pour info Nahon dit aussi souvent des betises. En particulier sa croisade contre la médecine esthétique où ses raisonnements sont à la limite de la diffamation.
Quelquefois il ferait mieux de balayer devant sa porte. Mais pour une fois, il parle pour ne pas rien dire....
Re: Dr Pierre NAHON
bonjour à toutes
me concernant le chirurgien qui doit m'opérer dans qq mois ne m'a pas parlé de ce fameux "curetage" péri-prothéique ! je remercie ce site qui m'apprend de nouvelles informations au fur et à mesure...
Bon lors de mon prochain rendez-vous je lui dit enlevez-moi tout : prothèses et enveloppes péri-prothéiques ! ça va lui en boucher un coin
apparemment l'opération sera plus longue : va-t-il être d'accord ??? sachant qu'il est submergé de demandes (alors que lui non plus n'a jamais utilisé de prothèse PIP)
en tout cas moi aussi je trouve anormal que les pouvoirs publics ne nous conseillent pas de nous retourner contre les chirurgiens esthétiques en cause !!!
me concernant le chirurgien qui doit m'opérer dans qq mois ne m'a pas parlé de ce fameux "curetage" péri-prothéique ! je remercie ce site qui m'apprend de nouvelles informations au fur et à mesure...
Bon lors de mon prochain rendez-vous je lui dit enlevez-moi tout : prothèses et enveloppes péri-prothéiques ! ça va lui en boucher un coin

apparemment l'opération sera plus longue : va-t-il être d'accord ??? sachant qu'il est submergé de demandes (alors que lui non plus n'a jamais utilisé de prothèse PIP)
en tout cas moi aussi je trouve anormal que les pouvoirs publics ne nous conseillent pas de nous retourner contre les chirurgiens esthétiques en cause !!!
sofi92- Messages : 66
Date d'inscription : 17/12/2011
Age : 44
Localisation : Hauts-de-Seine
Re: Dr Pierre NAHON
hello à toutes et tous,
Concernant le caractère cancérigène du gel, j'ai toujours été douteuse des resultats des analyses. En effet, pourquoi alors il se sont rendus compte il ya quelques semaines du contenu exact du gel. Pourquoi celà n'a paq fait un buzz à l'issue des analyses ???
a ce que disent les journalistes (grande méfiance sur leurs propos), il parait que les analyses ont été réalisées àpartir de protheses saisies sur le site de production. Par ailleurs, le contenu des protheses saisies ne sembleraient pas identique à celles implantées.
THE question : pourquoi ne pas faire d'analyse sur le contenu à partir des protheses explantées ???????
Concernant le caractère cancérigène du gel, j'ai toujours été douteuse des resultats des analyses. En effet, pourquoi alors il se sont rendus compte il ya quelques semaines du contenu exact du gel. Pourquoi celà n'a paq fait un buzz à l'issue des analyses ???
a ce que disent les journalistes (grande méfiance sur leurs propos), il parait que les analyses ont été réalisées àpartir de protheses saisies sur le site de production. Par ailleurs, le contenu des protheses saisies ne sembleraient pas identique à celles implantées.
THE question : pourquoi ne pas faire d'analyse sur le contenu à partir des protheses explantées ???????
baikal- Messages : 65
Date d'inscription : 27/11/2010
Re: Dr Pierre NAHON
La meilleure analyse, c'est le retour d'expérience sur les 30 000 porteuses PIP par rapport aux 150 000 porteuses toutes marques confondues et par rapport à l'ensemble de la population féminine.
Aucune population parmi les 3 citées ne se détache en fréquence de cancer.
C'est vrai que quand il y a nodule chez une femme porteuse de prothèse, la probabilité pour qu'il se situe dans la zone la plus proche de la prothèse est plus forte. Mais ce sera vrai pour toutes les prothèses.
Ce qui semble normal... dans cette zone sans doute plus soumise à contrainte qu'une autre.
Aucune population parmi les 3 citées ne se détache en fréquence de cancer.
C'est vrai que quand il y a nodule chez une femme porteuse de prothèse, la probabilité pour qu'il se situe dans la zone la plus proche de la prothèse est plus forte. Mais ce sera vrai pour toutes les prothèses.
Ce qui semble normal... dans cette zone sans doute plus soumise à contrainte qu'une autre.
Re: Dr Pierre NAHON
Un autre article concernant la responsabilité des chirurgiens ...
Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris répond à Impact santé sur la question de la responsabilité des chirurgiens plasticiens dans le scandale des prothèses mammaires PIP.
Dans quelle mesure la responsabilité professionnelle des chirurgiens peut-elle être engagée dans cette affaire ?
La responsabilité des chirurgiens plasticiens va s’apprécier au regard de l’état de leurs connaissances : savaient-ils que les prothèses PIP avaient fait l’objet d’alertes auprès de l’Afssaps et qu’il existait un risque accru de rupture de ces implants ? Pouvaient-ils par ailleurs suspecter la nocivité du produit en se rapportant à sa notice d’utilisation ? Ce dernier point est peu probable puisqu’il semblerait que la société PIP n’ait pas communiqué la composition exacte de son « gel maison ».
Pour engager la responsabilité pénale du chirurgien, il faudrait démontrer qu’il a procédé à une intervention en sachant que la prothèse implantée était défectueuse, susceptible de causer un dommage à sa patiente et qu’il ait eu l’intention de nuire. Dans ce cas, deux qualifications pénales peuvent être envisagées : « mise en danger délibérée » de la personne d’autrui ou « blessures involontaires ».
Prenons le cas des praticiens des Bouches-du-Rhône qui ont alerté l’Affsaps à partir 2007 sur la défectuosité des implants PIP. Si ces chirurgiens ont continué malgré tout à utiliser ces prothèses pour leurs patientes, ils seraient particulièrement exposés à une plainte au pénal.
Il est plus probable que les chirurgiens verraient également leur responsabilité civile mise en cause dans cette affaire. Ils pourront être attaqués pour manquement à une obligation de conseil. De plus, à partir du moment où un chirurgien implante une prothèse, il souscrit à l’obligation de mener à bien cette opération avec les résultats esthétiques escomptés et sans mettre en danger la santé de sa patiente, ce qui s’apparente à une obligation de sécurité de résultat. Mais, là encore, il faudra prouver que le praticien savait qu’il faisait prendre des risques à sa patientèle en implantant les prothèses PIP.
Qu’en est-il des chirurgiens qui n’auraient pas déclaré aux pouvoirs publics les effets indésirables des prothèses PIP dont ils auraient eu connaissance ?
S’ils ont pu eux-mêmes constater que certaines de leurs patientes avaient souffert d’effets indésirables ou avaient été victimes de ruptures d’implants mammaires et, qu’au lieu de signaler ces évènements, ils les ont tus et ont continué à poser le même type d’implants, sans avoir vérifié préalablement la solidité ou le contrôle qualité de ces dispositifs médicaux auprès des autorités de tutelle, leur responsabilité me semble pouvoir être engagée, tout du moins sur le plan civil.
Quel conseil donneriez-vous aux chirurgiens concernant la perception ou non d’honoraires dans le cadre d’opérations de remplacement de prothèses ?
Il arrive assez fréquemment aux avocats dans leur exercice professionnel de défendre gratuitement des justiciables. On pourrait imaginer sans trop de peine, compte tenu des circonstances, que les praticiens concernés ne perçoivent pas d’honoraires et cela à leur initiative et pour des raisons éthiques principalement. Mais à chacun sa conception de son métier et je ne veux pas avoir l’air de faire ici une leçon de morale à quiconque. Cependant, en définitive, mon conseil juridique serait d’inciter le chirurgien à renoncer à ses honoraires et à facturer le seul coût de mise en œuvre du plateau opératoire. Ce serait une manière de montrer à sa patiente que même s’il ignorait la dangerosité du produit PIP, il assume moralement et financièrement les conséquences d’une implantation effectuée par lui, qui s’est révélée, au final, désastreuse. Ce geste responsable et honorable serait d’ailleurs dans l’intérêt bien compris de sa défense, dans l’éventualité où la patiente aurait l’intention de le poursuivre en justice car il se présenterait de façon plus favorable devant ses juges sans pour autant avoir reconnu la moindre responsabilité juridique.
Amandine Ceccaldi
Difficile de se faire une idée, tant il y a de controverses !
Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris répond à Impact santé sur la question de la responsabilité des chirurgiens plasticiens dans le scandale des prothèses mammaires PIP.
Dans quelle mesure la responsabilité professionnelle des chirurgiens peut-elle être engagée dans cette affaire ?
La responsabilité des chirurgiens plasticiens va s’apprécier au regard de l’état de leurs connaissances : savaient-ils que les prothèses PIP avaient fait l’objet d’alertes auprès de l’Afssaps et qu’il existait un risque accru de rupture de ces implants ? Pouvaient-ils par ailleurs suspecter la nocivité du produit en se rapportant à sa notice d’utilisation ? Ce dernier point est peu probable puisqu’il semblerait que la société PIP n’ait pas communiqué la composition exacte de son « gel maison ».
Pour engager la responsabilité pénale du chirurgien, il faudrait démontrer qu’il a procédé à une intervention en sachant que la prothèse implantée était défectueuse, susceptible de causer un dommage à sa patiente et qu’il ait eu l’intention de nuire. Dans ce cas, deux qualifications pénales peuvent être envisagées : « mise en danger délibérée » de la personne d’autrui ou « blessures involontaires ».
Prenons le cas des praticiens des Bouches-du-Rhône qui ont alerté l’Affsaps à partir 2007 sur la défectuosité des implants PIP. Si ces chirurgiens ont continué malgré tout à utiliser ces prothèses pour leurs patientes, ils seraient particulièrement exposés à une plainte au pénal.
Il est plus probable que les chirurgiens verraient également leur responsabilité civile mise en cause dans cette affaire. Ils pourront être attaqués pour manquement à une obligation de conseil. De plus, à partir du moment où un chirurgien implante une prothèse, il souscrit à l’obligation de mener à bien cette opération avec les résultats esthétiques escomptés et sans mettre en danger la santé de sa patiente, ce qui s’apparente à une obligation de sécurité de résultat. Mais, là encore, il faudra prouver que le praticien savait qu’il faisait prendre des risques à sa patientèle en implantant les prothèses PIP.
Qu’en est-il des chirurgiens qui n’auraient pas déclaré aux pouvoirs publics les effets indésirables des prothèses PIP dont ils auraient eu connaissance ?
S’ils ont pu eux-mêmes constater que certaines de leurs patientes avaient souffert d’effets indésirables ou avaient été victimes de ruptures d’implants mammaires et, qu’au lieu de signaler ces évènements, ils les ont tus et ont continué à poser le même type d’implants, sans avoir vérifié préalablement la solidité ou le contrôle qualité de ces dispositifs médicaux auprès des autorités de tutelle, leur responsabilité me semble pouvoir être engagée, tout du moins sur le plan civil.
Quel conseil donneriez-vous aux chirurgiens concernant la perception ou non d’honoraires dans le cadre d’opérations de remplacement de prothèses ?
Il arrive assez fréquemment aux avocats dans leur exercice professionnel de défendre gratuitement des justiciables. On pourrait imaginer sans trop de peine, compte tenu des circonstances, que les praticiens concernés ne perçoivent pas d’honoraires et cela à leur initiative et pour des raisons éthiques principalement. Mais à chacun sa conception de son métier et je ne veux pas avoir l’air de faire ici une leçon de morale à quiconque. Cependant, en définitive, mon conseil juridique serait d’inciter le chirurgien à renoncer à ses honoraires et à facturer le seul coût de mise en œuvre du plateau opératoire. Ce serait une manière de montrer à sa patiente que même s’il ignorait la dangerosité du produit PIP, il assume moralement et financièrement les conséquences d’une implantation effectuée par lui, qui s’est révélée, au final, désastreuse. Ce geste responsable et honorable serait d’ailleurs dans l’intérêt bien compris de sa défense, dans l’éventualité où la patiente aurait l’intention de le poursuivre en justice car il se présenterait de façon plus favorable devant ses juges sans pour autant avoir reconnu la moindre responsabilité juridique.
Amandine Ceccaldi
Difficile de se faire une idée, tant il y a de controverses !
Re: Dr Pierre NAHON
baikal a écrit:
a ce que disent les journalistes (grande méfiance sur leurs propos), il parait que les analyses ont été réalisées àpartir de protheses saisies sur le site de production. Par ailleurs, le contenu des protheses saisies ne sembleraient pas identique à celles implantées.
THE question : pourquoi ne pas faire d'analyse sur le contenu à partir des protheses explantées ???????
Oui Cyrielle, les analyses ont été faites sur les prothèses saisies sur le site de production.
Il a été effectivement question de faire analyser les prothèses explantées, mais, c'est un coût énorme, qui va payer ?
De plus, il est établi que toutes les prothèses n'ont pas la même composition, qu'elle n'a cessé de varier dans le temps ... alors il faudrait analyser chaque prothèse pour apporter quoi ?
Je ne sais pas ce que nous aurions de plus !
Re: Dr Pierre NAHON
Joëlle a écrit:Emmanuel Daoud,......
Pour engager la responsabilité pénale du chirurgien,
Encore un avocat qui n'a pas tout compris ...

Il ne s'agit pas d'engager la responsabilité pénale des avocats , mais leur responsabilité civile !!
afin de faire marcher leurs assurances !
La question ne devrait même pas se poser.
Personne ne leur a imposé de mettre des PIP. Ils ont fait le mauvais choix, Ils n'en subiront aucune conséquence autre que de déclarer le sinistre à leurs assurances.
Ne pas le faire, montre un dédain particulièrement lamentable de leur patientes.
Re: Dr Pierre NAHON
complètement d'accord wind
marie durand- Messages : 584
Date d'inscription : 27/09/2010
Age : 59
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